Carnet de route
Stage Pyrénées Orientales en ski de randonnée nordique
Le 07/04/2023 par CHAPELLIER
En décembre nous étions 7, tous prêts pour traverser les plateaux Ardéchois, la neige est là mais plusieurs gîtes sont fermés… En janvier, toujours prêts, mais la neige a quitté les plateaux...Alors pourquoi pas le Capcir du 5 au 12 mars ? Cette fois c’est la bonne ! Tous dans le minibus et direction le centre de montagne « La Capcinoise » à Matemale dans les Pyrénées Orientales et aussi Catalanes. L’accueil et la bonne humeur de Morgane vont nous accompagner au cours de ces 3 premiers jours.
Après deux boucles dans le secteur de Font-Romeu, Pla del Mir, Lac d’Aude, refuge de la Balmeta avec des conditions clémentes et une neige acceptable sans être excessive, nous déménageons pour une itinérance de 3 jours à partir des Pla dels Avellans vers les Bouillouses – son lac, son barrage et son gîte tout rénové.(peut-être un peu trop pour nous qui aimons les ambiances plus calmes et authentiques). Nous empruntons un tronçon du fameux GR 10 bien enneigé en cette saison.
Cette itinérance nous conduit au refuge des Camporells sous un ciel bleu, un environnement magnifique quasi vierge de toute traces et ….. beaucoup de vent...jusqu’à 90km/h. Ce refuge au bord de l’estany del Mig, est resté dans son jus mais sans eau. Grand contraste avec le refuge précédent ! Une grande gamelle de neige sur le poêle en prévision de la vaisselle...L’aide gardien nous parle avec passion de sa double activité d’employée du refuge et éleveuse de bovins de race gascogne. Un lieu et des gens authentiques ! Voilà ce que nous aimons. Monter au refuge en raquettes avec les provisions nécessaires, et ce, une à deux fois par semaines pour nous satisfaire….soyons en conscient aussi.
Le retour vers les Bouillouses se fait dans une neige humide et lourde, quand à la pluie, elle attendra juste le moment où nous arrivons pour se déverser sans discontinuer jusqu’à notre départ le lendemain matin vers le parking et le minibus.
Belle semaine réussie, sans bobo, avec bonne humeur et de belles découvertes et de rencontres.
Du vécu :
_ Après 5 km de descente pour rejoindre le minibus, on entend : « Mince, je ne trouve pas mon téléphone, il est resté dans les toilettes au refuge. » Après avoir inspecté le sac deux fois et fouillé toutes les poches, le fameux téléphone se met à sonner depuis le sac enfouit au fond minibus...Ouf !
- Sous les coups de vents, les skieurs de grands gabarits sont défavorisés. Deux d’entre eux se sont retrouvés couchés plusieurs fois dans la neige plusieurs fois...On dira que c’est forcément le vent !
- Il y en a aussi qui oublient carrément tout un sac de vêtements au gîte précédent et qui s’en aperçoivent 3 jours après, au moment de monter dans le véhicule et n’ont rien pour se changer. Sympa, on a fait le détour pour le récupérer.
Jean -Yves POUSSE
