Carnet de route

Week-end grandes voies à Clécy
Le 19/06/2021 par Camille Archambault
Week-end grandes voies à Clécy
Ils avaient tous des doutes sur la météo. Elle indiquait 90% de chance de pluie pour tout le week-end. Pourtant, presque personne ne s’est désisté. Seize grimpeurs du Caf du Mans, du débutant au chevronné, se sont ainsi retrouvés les samedi 19 et dimanche 20 juin à Clécy (Calvados) pour un week-end grandes voies, organisé par Vito et Charbel.
Six « nouveaux » étaient à encadrer. Parmi eux, certains osaient avouer une certaine appréhension avant le départ. « C’est haut 90 mètres quand même, mais je suis contente de me faire violence », confie Lucile, grimpeuse depuis plusieurs années, mais uniquement sur de la couenne. La hauteur était à appréhender, mais aussi les techniques. « J’aurais dû réviser mes nœuds », livre Frédéric, débutant très motivé. Pour les encadrants, c’est un week-end agréable en perspective. « C’est motivant de partager nos connaissances avec les nouveaux. Ça nous fait aussi du bien de grimper sur des voies plus faciles, ce sont de jolies balades », estime Valentin.
Entre les gouttes
La moitié du groupe arrive le vendredi en fin de journée. Caravane et tentes installées, certains partent déjà en reconnaissance des voies, d’autres attaquent l’apéro. Les nouveaux découvrent le Caf version colonie de vacances. L’amitié et le partage sont de mise. Samedi, 10 heures, des groupes se dessinent. Chaque débutant est encadré par un, voire deux grimpeurs expérimentés. Objectifs de la journée : apprendre à poser un relais, grimper en tête, revoir le rappel. Dès la première voie, la cotation semble plus élevée que celles des voies sarthoises. Mais la motivation est intacte. En haut, le panorama est splendide. Après un déjeuner vite expédié, la deuxième grande voie de la journée commence. Chacun se dépasse, grâce aux conseils avisés et aux encouragements des encadrants.
Premières gouttes de pluie en milieu de journée. L’averse est de courte durée. Alors, Vito propose une descente en rappel du viaduc. Loïc se lance pour contre-assurer la descente des volontaires. Certains profitent de la sensation et du panorama, d’autres apprécient la vitesse. La soirée commence. Au camping, les cacahuètes et les bières sont de sortie. Avant le partage du dîner au restaurant : d’excellentes lasagnes ! Une petite balade dans le camping – sous quelques gouttes – clôt la journée.
Le lendemain, rassemblement à 9 heures pour la grimpe. Certains, des encadrants, se lancent dans de belles voies difficiles, impressionnant les « nouveaux ». D’autres souhaitent moins de difficulté et plus de balades sur la falaise. « Aujourd’hui, je suis plus tranquille, j’ai moins envie de me faire mal ! », raconte Giovanni. La fin de journée devait se clore à 16 heures. Mais il est plus de 17 heures quand les grimpeurs partagent une dernière bière au camping. Les sourires s’étalent sur toutes les lèvres. « J’ai hésité j’avoue, mais heureusement que je suis venu ! », s’exclame Jean-Christophe. Alors, à quand le prochain week-end ?